Tu me manquais (Bruce)

13/11/2023

Elle était partie sur un coup de tête, elle n'y arrivait plus. Son mari l'avait trahi et les nouveaux sentiments pour Bruce qui lui faisait atrocement peur. Elle avait tout plaqué du jour au lendemain, sans rien dire à personne, sans laisser de mots. Elle avait eu besoin de cela pour réfléchir pour prendre le recul nécessaire. Avec sa valise, elle avait fait un petit tour du monde avant de se poser en Espagne, pays qu'elle avait adorait. Elle avait rencontré des Espagnol avec qui elle était encore aujourd'hui en contact.
Posant le pied sur le sol Américain, un sourire se dessina sur son visage, mais aussi une boule au ventre, comment Bruce allait réagir ? Comment il allait prendre cette petite visite ? Elle n'avait jamais oublié son adresse, comment l'oublier lui ? Appelant un taxi, elle monta dedans pour lui indiquer où il devait se rendre.

Dans tout le taxi la jeune femme se mordis les doigt, finalement ce n'était peut-être pas une si bonne idée que cela. Le taxi s'arrêta, elle paya et resta quelques minutes assise en regardant devant elle. Prenant son courage à deux mains, elle descendit, et avanças vers la maison de Bruce. Doucement elle frappa à la porte "Bruce c'est Lola". Bon c'était peut être pas la meilleure des approches, mais quoi dire d'autre. La peur était ancrée en elle, comme faire si il refusait de lui ouvrir la porte ?

@bruce Greenwalt

19/08/2020

L’hivers était une période plutôt rude au zoo. Même si cette année j’avais décidé de mettre le paquet en termes de décoration pour faire plaisir à Keira, les journées raccourcirait, il fait nuit de plus en plus tôt, mais il fallait bien s’occuper de chaque enclos de la même façon qu’en été.

J’avais l’impression de courir pas mal, et si je me dis qu’un employé de plus ne serait pas de trop, j’essaie de faire le boulot comme je peux, tant que j’arrive à gérer moi, je me dis que j’ai le temps de voir venir. Ce qui me manque le plus, c’est de prendre le temps en journée pour profiter du sourire des enfants, émerveillé par les animaux.

Finissant mon tour d’inspection, je rentre à la maison, et gratte la tête de mon gros chien toujours heureux de me boire. En me servant une bière, je fais bruler une buche dans la cheminée pour réchauffer une nuit qui s’annonce déjà fraiche. J’étais bien, heureux, même si je ne le savais pas encore, il me manquait quelque chose dans ma vie.

Je repense à ma petite princesse, keira, ça faisait un an maintenant, être père d’une fille de 10 ans, et d’une autre majeur, du jour au lendemain, alors que l’année dernière je n’avais à me préoccuper que de moi, c’était déstabilisant. Et puis cette belle infirmière, dans ces moments de calme, je revoyais son sourire troublé, et ses yeux un peu triste.

Quand elle avait dit qu’elle réfléchirait à ma proposition, d’emménager ici, de travailler au zoo, de tout oublier, de changer de vie, je l’avais presque crue. C’était comme un ange tombé du ciel, mais je sais bien que je ne mérite pas un tel ange. Je m’étais fait une raison d’ailleurs, ça fait longtemps qu’elle est partie, c’était comme si je l’avais rêvée.

Pourtant, quand on toque à la porte, une voix familière m’appelle et Santana la chienne venait déjà alerter l’intrusion. Je laisse ma bière sur la table, et avance dans l’entrée, intrigué. J’ai tellement pensé à elle que j’imaginais même sa voix, c’est dingue ? Pourtant je ne rêve pas, quelqu’un frappe à la porte, et j’ouvre rapidement quand c’est Santana qui lui saute dessus en premier.

- Hé, doucement ma belle !

Je retiens la chienne par son collier, et dévisage la brune en face de moi. C’est elle, c’est vraiment elle, encore plus belle que dans mes souvenirs. Pourquoi elle est venue, pourquoi ce soir ? Je reste pensif, et la dévisage, l’œil plus intrigué que suspicieux. Je suis heureux de la voir, je ne peux pas le caché, et d’ailleurs je m’en voulais de ne pas avoir revêtu un habit plus classe que ce t-shirt usé qui me servait après la douche.

- Lola ! Tu … salut !

Quand je trouve une valise à ses pieds, je ne sais pas vraiment quoi penser. Est-ce qu’elle vient vraiment ici, pour plusieurs jours. Mon sourire grandi un peu, je ne fais pas semblant de masquer mes yeux qui la dévore d’un regard gourmand. Elle est différente de la dernière fois, elle a l’air plus posée, plus confiante aussi. Je m’écarte un peu de la porte pour lui faire une place.

- Viens, entre, j’étais en train de boire une bière.

13/11/2023

Elle n'aurait pas du revenir, pas du frapper chez lui et pourtant maintenant c'était trop tard. Elle passa une main dans ses cheveux , quand elle entendit le bruit de la porte. Au moins il ouvrait c'était déjà ca. Un chien lui sauta dessus, elle le caressa doucement en lui faisant d'abord sentir sa main. Ses yeux se posèrent enfin sur Bruce. Son coeur rata un battement, il était encore plus beau que dans ses souvenirs. Elle fit un grand sourire, sans pouvoir le contenir. Si cela ne tenait qu'a elle, la jeune femme lui aurait littéralement sauté dessus, pour sentir ses bras autour de son corps. Doucement elle chassa cette pensée et posa un doux regard sur l'homme qui l'avait beaucoup aidé. "Je... Je n'aurais pas du venir, je suis désolé". Elle suivit le regard du jeune homme sur ses valises, merde elle était conne de venir ainsi. elle se retourna doucement pour repartir quand il lui dit de rentrer. Elle soupira de soulagement discrètement avant de rentrer , elle se retourna vers bruce "Je te rassure, j'ai pris un hôtel. Je viens juste d'atterrir c'est pour cela les valises". Oui elle avait prit une petite chambre dans un hôtel du coin, elle ne pouvait retourner vivre chez Aaron et ne pouvait pas débarquer ainsi chez Bruce. Mon dieu, elle n'avait en réalité plus rien dans cette ville, elle aurait du rester en France.

Elle retira son manteau et caressa la chienne avec douceur. Elle était magnifique, avant de croiser les bras sous sa poitrine et de relever les yeux vers Bruce "Je peux te demander une bière ?"; Dit-elle avec un grand sourire. Avant de regarder tout autour d'elle et d'avancer dans la maison "Tu... Comment vas tu ?". Cela lui semblait tellement bizarre d'être là avec lui, elle était partie tellement longtemps qu'elle aurait pu comprendre qui refuse de lui parler. Elle le regardait avec un grand sourire, elle détaillait discrètement le jeune homme, il n'avait vraiment pas changer. le même regard qui cachait beaucoup de chose, cette façon de respirer et de regarder les autres.

19/08/2020

Trouver Lola derrière la porte de chez moi, c’était arrivé plusieurs fois dans quelques rêves, souvent érotique. Mais je n’avouerais pas à la jolie brune qu’elle avait pu hanter certain de mes rêves depuis son départ du zoo. Je ne la connaissais même pas, on c’était croisé, on c’était trouvé, et pourtant, je ne l’ai jamais oubliée.

- Non, tu es là, c’est bien.

J’étais content qu’elle ait choisi de venir, même si je ne comprenais pas pourquoi. Elle semble nerveuse, plus que la dernière fois. Quand on c’était croisé, la pauvre femme venait d’apprendre pour son mari, de la plus triste des façons. Aujourd’hui Lola paraissait différente, un peu plus sûre d’elle, même si ça ne transpirait pas au premier regard.

- D’atterrir ? Excuse-moi, moi aussi … j’atterris.

Est-ce qu’elle voulait parler de son voyage ? Je n’étais pas au courant qu’elle avait quitté le pays. Je n’avais pas cherché à la recontacter, je me disais que je n’avais aucun droit de le faire. Pourtant je suis heureux de la voir ici, devant moi. Je la fais entrer et l’aide à se débarrasser de sa veste en faisant attention que la chienne ne la salisse pas.

Quand je pends la veste sur un cintre pour la ranger sur le porte manteau, je fais tomber ce papier avec l’adresse d’un hôtel, celui dont elle parlait bien sûr. Je le ramasse, et analyse un peu la carte, ça avait l’air d’être un motel pas très accueillant. Je relève les yeux vers elle, et brandit la carte.

- Par contre, pour l’hôtel tu n’aurais pas dû.

La dernière fois que Lola avait dormi ici, elle avait survécu. Et si elle revenait me voir, c’était qu’elle n’en était pas déçue. Je garde la carte en jouant avec entre mes doigts avant de faire un allez et retour au frigo pour lui trouver une bière fraiche. Je n’avais pas énormément de choix à lui proposer de toute façon, alors je prends la même que la mienne, et je la décapsule.

- Ça va bien oui, je suis content de te voir.

Je lui apportais la bière et revenait me poser sur le canapé, devant la table basse. Santana venait prendre la place à côté de moi, mais je lui donne une tape gentille sur la fesse pour la faire partir, et proposer à Nola de venir à son tour. Je l’invite d’un geste de la tête à se joindre à moi, avant de prendre mon téléphone qui était sur la table.

- Tu as voyagé longtemps ?

Elle avait l’air un peu fatiguée, j’imaginais que le vol avait pu durer un certain temps. Et pourtant, au lieu de se prélasser à l’hôtel, elle était venue ici, sans prendre la peine de poser ses valises. Je prenais ça pour un signe, et ne lui laissais pas vraiment le choix, alors je prends les devants, et commence la conversation avec la réception de l’hôtel.

- Oui bonjour, j’appelle par rapport à une chambre qui a été réservé ce soir. Lola, c’est le nom. Thinker ?

En interrogeant ma voisine du regard, je voulais m’assurer que c’était bien le nom de la réservation avant de poursuivre. Et j’essayais de m’assurer dans son regard que je n’étais pas en train de la mettre trop mal à l’aise en annulant sa chambre.

- Oui c’est bien ça, il faudrait annuler la chambre pour cette nuit. Le reste de la semaine ? Je ne sais pas, annulez cette nuit, et elle vous rappellera demain. Merci !

La journée était déjà bien avancée, et je voulais quand même prendre le temps de parler avec elle avant qu’elle ne reparte. Je lui rendais la carte de l’hôtel avec un sourire complice, je n’aurais pas à insister pour qu’elle reste ce soir, enfin, je ne crois pas ?

- Peut être que tu pourrais rester ici ce soir ? Je veux que tu me racontes tout.

13/11/2023

Doucement la jeune femme rigola, c'est vrai que pour elle c'était logique, mais pour le jeune homme devant elle, pas du tout. Elle passa une main dans es cheveux "après que j'ai vu mon mari, enfin ex mari me tromper avec une étudiante, et après la nuit passée avec toi, j'ai décidé de partir loin. Ce n'était pas contre toi au contraire, mais j'avais besoin de respirer, de me demander pourquoi cela arrivait à moi!". Bon apres tous ce temps, la jeune femme n'avait toujours pas trouver de réponse à cette question. C'était peut être le destin après tout et elle devait l'accepter. Son mari était un petit con qui préférait les jeunettes. si seulement cette gamine savait qu'il allait sans doute la tromper avec une autre quand quelques années, peut être quelques mois. En pensant à cela une pointe de tristesse passa dans ses yeux, qu'elle essaya de chasser rapidement. Elle fit un petit sourire "tu voulais que j'aille où? je débarque déjà comme toi ainsi , je n'allais pas en plus te dire qu'il fallait que tu m'héberges !". Et elle en pouvait clairement pas revenir dans son ancienne maison, elle n'arrivait pas à oublier cette foutue scène, cette scène qui brisa son coeur à tout jamais. Les mots de Bruce lui réchauffa le coeur, durant tout le vol, elle c'était imaginé des choses. Elle regarda la carte de l'hôtel avant de reposer son regard sur l'homme qui était devant elle. Elle était aussi était très heureuse de le revoir. Elle était allée directement chez lui , chez personne d'autre que lui. C'était lui qui comptait.

Elle rigola en voyant Santana, avant de prendre place et d'attraper la bière avec un sourire, elle trinqua avec lui avant d'en boire une gorgée et de réfléchir "Je ne sais plus vraiment, une année peut être ! j'avais besoin de réflechir, j'ai visité la France, l'Espagne et l'Italie, mais San Francisco me manquait beaucoup trop". une manière détournée de dire que lui aussi lui manquait terriblement. Pourtant elle ne l'avait pas connu longtemps, mais il lui avait terriblement manqué. Elle le regarda téléphonait et compris rapidement que c'était la réservation ! elle soupira en entendant Thinker mais c'était toujours son nom malheureusement. Elle était tellement pressée de n'être plus affiliée à cette homme qui était le démon de ses tourments. Elle fit un petit sourire "Tu es sur que cela ne te dérange pas ? j'ai découvert que je ronflais en France". elle rigola doucement avant de boire une gorgée "La France est magnifique, il faudrait que tu y ailles un jour, vraiment c'est splendide, la tour Effel est sans doute le monument le plus beau que j'ai jamais vu ". Dit -elle avec des étoiles dans les yeux, elle avait vraiment adoré ce voyage et surtout de se retrouver seule. Elle reprit une gorgée de sa bière avant de regarder Bruce avec un petit sourire "j'aurais du t'appeler, tu serais venu me rejoindre"

19/08/2020

Le sourire de la brune illuminait à lui seul ma journée, même si elle avait l’air pensive et un peu troublé d’être là. Je pense que je l’étais au moins autant qu’elle, du moins je me demandais ce qui avait provoqué ça. Si Lola est venue aujourd’hui, c’était sa décision, et j’imaginais que cette fois, ça n’était pas un hasard, surtout avec ses bagages.

Pourtant elle me parle de cet hôtel qu’elle avait prévu de rejoindre juste après. Il me fallut quelques instants pour remettre les choses dans l’ordre, essayer de comprendre ce qui se passait. Quand elle me parle de son mari, et de cette rencontre surréaliste lorsque je lui proposais de rester au zoo, tout me revenait en mémoire, comme si c’était hier.

- C’est moi qui t’ai proposé de venir travailler ici, tu te souviens ?

La dernière fois je lui avais même dit qu’elle pouvait rester autant qu’elle le voulait, pourtant elle était partie, sans vraiment d’au revoir, ni de nouvelles. Je ne suis pas quelqu’un de rancunier, ni de très nostalgique, j’ai l’habitude de vivre dans le présent. Je ne m’attendais pas à sa venue, mais j’en était vraiment ravi.

- Tu aurais pu m’appeler, et me dire j’arrive, met moi une bière au frais, et garde moi une place au chaud.

En fait, je crois qu’elle n’avait même pas mon numéro, ni moi le sien. Notre rencontre avait été comme un doux rêve, magique, et hors du temps. Une romance le temps d’un battement d’aile de papillon, aussi intense que prompt. Sans la laisser dehors plus longtemps, je lui demandais de s’installer, et allait chercher cette fameuse bière qui était au frais même si elle ne l’avait pas demandé.

- Si j’avais su, j’aurai préparé mieux qu’une bière. Ou pas …, je ne sais pas ce que tu aimes, enfin pas encore.

La boisson fraiche ne semblant pas déplaire à la belle, mais si elle avait visité toute l’europe, Lola avait dû s’habituer à des alcools plus raffinés. Je l’écoute me parler de son voyage, et j’apprenais qu’elle avait quitté le pays pratiquement depuis la dernière fois que je l’avais vue. Elle a dû vivre un tas de chose, et je la regardais en souriant, je ris même lorsqu’elle parle de ronflement.

- Si tu ronfle trop, il faudra que je trouve une technique de torture pour te garder éveillée et t’empêcher de dormir !

Je n’ai pas souvenir l’avoir entendu ronfler la dernière fois, et en même temps je n’ai pas souvenir avoir beaucoup dormi. En continuant de rire, je caresse la tête de ma grosse chienne qui n’hésitait pas à se rapprocher pour avoir un câlin.

- J’en ai déjà une qui ronfle à la maison ! Oui c’est de toi que je parle !

Avant d’en faire l’expérience, je n’aurai jamais cru qu’un chien pouvoir ronfler, et pourtant … Je continuais à flatter la chienne jalouse qu’on vienne lui voler sa place sur le canapé, sans perdre du regard la brune qui semblait plus à l’aise à chaque nouvelle minute. Elle me parle de la France, et de ce qu’elle y avait vécu et je reste coi un instant quand elle me demande si j’y serait allé avec elle.

- La prochaine fois alors, il faut que je voie cette grande tour qui t’a appris que tu ronflais.

Je ne sais pas comment elle avait pu découvrir ça à Paris, mais ça restait une expérience amusante. En vrai je ne sais pas si j’aurais tout quitté, le zoo, mes engagements ici pour partir avec elle, mais je crois que ça m’aurait plus.

Est-ce qu’elle allait repartir bientôt ? Cette question me taraudait l’esprit, et d’un autre côté, je n’avais pas envie de connaitre la réponse. Si elle ne restait qu’une seule nuit comme la dernière fois, je préférais ne pas la gâcher en pensant à demain.

- C’est vrai ce qu’on dit sur les Français ? Il parait qu’ils sont mal polis et jamais contents.

Le sourire de l’infirmière m’avait tellement manqué. Je ne sais vraiment pas comment, mais elle arrive à me faire un effet qui me donne chaud malgré le temps hivernal. Je viens avancé une main près de la sienne, et vient poser ma paume sur sa peau en lui caressant doucement la main. La dernière fois je ne voulais pas avoir l’air de profiter de la situation, et pourtant, aujourd’hui, elle est revenue, et c’était pour moi.

- Mais c’est pas possible de pas être content quand tu es dans la pièce. Lola …

Je termine son prénom dans un soupire qui me lacère le cœur. Ses yeux dans les miens, je ne voyais plus qu’elle, assise à côté de moi. Je me penche un peu plus contre elle, et vient lui donner un baiser du bout des lèvres, sans insister, sans presser le contact, j’attendais seulement qu’elle continue où se recule.

13/11/2023

C'est vrai que c'était lui qui t'avais proposé de venir travailler avec lui, et dans un coup de folie tu avais dis oui ! Tu n'avais pas beaucoup réfléchis, tu avais besoin de changement. Puis tu ne pouvais plus voir ton mari toute la journée et encore moins l'étudiante qui était avec lui. C'était comme si le destin avait fait que tout cela se passe ainsi ! Comme si il avait fallu que tu vois ton mari dans le lit enfin sur le canapé avec une jeune femme, pour changer de vie et surtout pour te rendre compte que tu avais besoin d'autre chose. Tu fis un grand sourire, mon dieu que cela te faisais du bien de parler dans ta langue presque maternelle, dans cette langue que tu aimais tant et qui avait eu le don de te donner du fil à retorde dans ton enfance. "Oui je me souvient parfaite, tu avais été là au moment le plus douloureux de ma vie ! Je ne sais comment te remercier". Oui heureusement qu'il avait été là, sinon tu aurais pu mal finir, te jeter d'un pont ou sous un bus sans vraiment réfléchir. Car se faire briser le coeur de cette façon était vraiment atroce, tu avais eu l'impression de ne jamais pouvoir t'en remettre, finalement avec le temps et les bonnes fréquentations cela passait, enfin cela diminuait, car au fond de toi tu savais cette douleur plus que présente.

Tu rigolas doucement, il avait raison, mais comme toujours tu avais peur de déranger, tu portas le goulot à ta bouche pour en boire une gorgée avant de regarder Bruce "J'ai eu peur de ta réaction, je ne voulais pas que tu me raccroches au nez, ou que tu m'insultes". Comme-ci en face cela était plus facile, tu étais vraiment bizarre parfois. Tu voulais le voir, voir si il avais changé, voir son visage une dernière fois, si jamais il avait refusé de t'ouvrir. Tu explosas de rire et regarda la chienne qui ne semblait pas ravie que sa place soit prise "Tu entens comment il parle de toi ? Au pire je viendrais dormir avec toi" Dis-tu avec un grand sourire , elle remua la queue et vint sentir doucement ta main avant de soupirer et de te regarder. Elle était magnifique. Ton regard se reposa sur Bruce; Vos discussion t'avais terriblement manqué. Tu fis un grand oui de la tête, voyagé avec Bruce pouvait être magnifique, mais il fallait que tu apprennes à mieux le connaître avant, entre vous tout allez très vite.

Tu fis mine de réflechir "Tu sais c'est comme partout, certains sont polis et d'autre non ! Par contre beaucoup trop de vélos, il ne savent vraiment pas faire attention". Combien de fois tu as failli te retrouver aux urgences, car les vélos faisaient n'importe quoi. Tu reposas doucement ta bière et regardas Bruce avec un petit sourire, a son contact tout ton corps frissona, tu baissas les yeux, car tu rougissais. Quand ses lèvres s'approchèrent des tiennes, tu reculas par reflexe avant de te rapprocher et de prolonger le baiser. Tu reculas et le regardas "Tu fais cela à toute les femmes qui reviennent de France" Dis-tu en rigolant avant d'attraper ta bière pour en boire une gorgée

19/08/2020

Assis sur mon canapé à profiter de cette bière qui avait un gout autrement délicieux en compagnie de la belle infirmière. Je voulais qu’elle sache que j’étais heureux de la voir, et qu’elle n’aurait jamais du hésiter avant de venir.

On ne se connait pas encore assez pour arriver à anticiper les réactions de l’autre, pourtant jamais je n’irais insulter une femme, c’était contre mes principes. Je ne peux pas m’empêcher de rire un peu quand elle en parle, et m’imagine en train de l’insulter au téléphone.

- Même si tu me le demandes, et si c’était ton plus grand fantasme, je serais incapable de t’insulter !

J’ai pu me battre, ou avoir des discussions parfois virulentes avec des étrangers, des membres du gang, ou des rivaux, mais ça ne tombe que rarement en insultes. Par contre, je pouvais la taquiner, surtout depuis qu’elle m’avoue qu’elle ronfle et que je comprends que ça la complexe un peu.

Même en cherchant beaucoup, je ne pense pas qu’elle arrive à me trouver quelque chose qui me fera la trouver moins attirante. Et je le lui prouvais en m’approchant pour lui donner un doux baiser. J’adore ce contact et j’en ai des frissons quand Lola venait se presser un peu plus contre mes lèvres. Elle s’approche assez près pour que je puisse sentir le froid sur sa peau surement encore engourdie de son périple.

- Je crois que tu es la seule femme qui revient de France dans mon entourage ! Alors tu m’as démasqué, je leur ai toute dit ça.

Mon sourire s’illumine, et je continue de la dévisager, mais approche une mains cette fois d’elle, essayant doucement de caresser la peau nue de son poignet près de moi. Je voulais vérifier si c’était aussi froid que ses lèvres, inquiet de ce que pouvait ressentir mon invitée pour la soirée.

- Tu es restée longtemps dehors ? Tu as la peau encore toute froide.

Habitué à mon petit confort, j’aimais rester au chaud dans ma maison, sans me soucier de l’écologie, ou des normes qu’on devrait s’imposer pour le climat. Pourtant la chienne qui venait se blottir de l’autre côté n’était pas dérangé par un quelconque changement de température.

Continuer d’analyser la température du corps de ma voisine, je laisse ma main remonter avec une certaine tendresse sur sa joue. Je lui souris, et la détaille avec tendresse. Elle avait dû s’habituer au froid, il parait qu’en France il ne fait pas de grosse température estivale.

- Tu aimerais que je te fasse couler un bain chaud ?

Je pensais bien sur à d’autre manière toutes aussi efficaces de la réchauffer, mais je ne voulais pas qu’elle pense que je profitais de la situation. La salle de bain disposait d’une grande baignoire, que ne servait que très rarement, trop rarement même. Arrêtant ce contact que j’avais sur sa joue, je me penche à mon tour sur ma bière en laissant le temps à l’infirmière de réfléchir à ma proposition. D’ailleurs, en brandissant ma bouteille vers elle, je lui fais un clin d’œil avant de boire.

- Sinon j’ai des alcools plus fort pour te réchauffer un peu.

13/11/2023

Doucement tu rigolas à sa remarque, tu n'étais pas ce genre de femme à avoir des fantasmes bizarre, d'ailleurs tu étais ce genre de femme à être comme certains pourraient le dire très plan plan culcul. Mais c'était pas le sujet. " Je sais, mais j'avais cette peur ancrée en moi, qui ne voulait pas s'enfuir". Tu arrivas plus facilement à parler à cette homme que tu connaissais presque pas, qu'à ton mari avec qui tu avais partager un bon bout de ta vie. C'était incompréhensible et pourtant c'était le cas. Pourquoi avec lui tu sentais que tu pouvais tout lui dire sans être jugée ? Pourquoi tu avais l'impression que vous étiez en accord avec tout ? Portant la bouteille à ta bouche tu bus une gorgée tout en le détaillant le plus discrètement possible. Tu ne connaissais vraiment rien de lui et pourtant tu avais cette attirance sans vraiment le comprendre.

Son baiser, avait fait monter la température en toi et surtout avait crée des millions de papillons. Il t'avait terriblement manqué, lui, sa façon de parler, cette façon de te regarder et de te faire croire que tu étais la meilleure chose au monde. Pourtant avant de pouvoir totalement te laisser aller, il fallait que tu parles à ton mari. Tu le regardas avec un grand sourire " J'ai tournée en rond des heures, je ... Mais maintenant je suis là"". Tu posas ta bière et fis un grand sourire " Monsieur veux déjà me voir nu, et me rendre totalement ivre ? Vous n'avez pas vraiment changé Monsieur Greenwalt"" Dis-tu en rigolant avant de finalement hôcher la tête pour lui dire que tu étais d'accord pour le bain, au pire tu mettrais beaucoup de mousse. Tu le laissas préparer, tout en regardant autour de toi. Marchant ta bière à la main , tu parlas un peu plus fort pour qu'il puisse t'entendre quand même "Comment va le zoo ?"